L’un des douze dieux, le Dieu écureuil, décide d'aller voir le monde, provoquant ainsi l'arrêt de l'horloge ancestrale de référence. Une jeune fille s’apprêtant à jouer dans une comédie musicale se retrouve tout à coup dans le mystérieux palais du clair de lune. La sorcière Lady Blossom va alors tenter de les empêcher de réintégrer leurs mondes, de façon à ce que le temps s'arrête à jamais et que le printemps devienne éternel...
"Lost in the moonlight, l'un des deux films coréens hors compétition du Festival d’Annecy 2017, tente de développer une histoire fantastique, mélangeant les décors et faisant appel à de nombreux personnages, parmi lesquels le spectateur aura, avouons-le, un peu de mal à se retrouver. Autour notamment du thème de la confiance en soi, le scénario dessine l’histoire d’une jeune fille ne se sentant pas à sa place et sauvée par un jeune homme, d’une sorcière alliée à un esprit mauvais, d’un arbre géant et d’une forêt magique.
Naïf et souvent à la limite du ridicule, le film pompe Miyazaki (avec son dragon volant notamment...) et ne parvient jamais réellement à trouver un ton original. Entre des décors sous formes d’estampes en 2D et une représentation plus moderne du temple et de la forêt, il est difficile de comprendre quels choix esthétiques ont été faits. Et au final une sensation de fouillis général ressort, qui n’aide pas à apprécier une histoire pour le moins compliquée.
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