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Un jeune homme, fatigué de gagner son argent dans le business familial, décide un beau jour de se lancer dans la vente d’armes. Il fait l’acquisition illégale de sa première mitrailleuse…
Il faut bien l’avouer, on attendait avec une impatience non dissimulée, le nouveau film d’Andrew Niccol, réalisateur de « Bienvenue à Gattaca », mais aussi de « Simone », mais aussi de « The Truman Show ». Parce qu’on sait qu’entre ses mains, un sujet polémique (la génétique, les rapports à l’image virtuelle ou la télé – réalité) fait l’objet d’un traitement de fond, brillant sur la forme, et non dénué d’humour et de malins retournements de situation. Mais avouons que « Lord of war » déçoit un peu, surtout sur le dernier point.
Car, si la mise en scène est une fois de plus, brillante, avec notamment une ouverture où depuis sa fabrication, on suit le trajet type d’une balle de fusil, en caméra presque subjective, le cynisme n’émerge que ponctuellement d’un scénario mêlant maladroitement affaires professionnelles (documentées et parfois surprenantes, comme l’épisode en ex URSS) et histoires privées, dont on pressent le dénouement, un rien trop idéaliste. Malgré la qualité de l’interprétation, de Nicolas Cage notamment, droit dans ses certitudes d’escrocs installé et d’homme d’affaire à la respectabilité de façade, on est donc déçu par la portée restreinte de ce film, proche du clinique, dont le twist final ne suffit pas à laisser écœuré comme le fond nous y inciterait naturellement.
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