© Saje Distribution
Alors qu'il ne grandit jamais d'une année sur l'autre, Pepper, 8 ans, très complice avec son père depuis qu'il est tout petit, est la risée de ses camarades, qui se moquent de sa petite taille. Alors que la seconde guerre mondiale fait rage, et que son grand frère, London, est réformé parce qu'il a les pieds plats, c'est finalement son père qui part au front...
Il y a des scénarios qui ne peuvent aboutir, malgré les meilleures intentions, qu'à des tire-larmes. C'est sans conteste le cas de "Little boy", conte positif dédié à l'amour du père et à la persévérance, mais aussi à l'acceptation de la différence. En plus d'une devise commune aux deux complices que son l'enfant et son paternel ("on en est capable ?!") posée très rapidement dès le début du récit, la mise en scène fait d'emblée appel à l'imaginaire de chacun en représentant les jeux communs des deux personnages à la manière de différents films de genre (policier...).
L'histoire développe une intéressante parabole sur la différence, le racisme, la foi et les subterfuges que l'on se donne pour supporter la perte d'un proche. Avec le portrait d'un jeune garçon qui doit accomplir une liste de tâches pour que son père revienne et notamment se rapprocher d'un être tout aussi persécuté que lui (un immigré japonais), Alejandro Monteverde, également co-scénariste du film, esquisse un fond de tolérance intéressant, tout en mêlant imagination et espoir. Malheureusement le jeune interprète principal (Jakob Salvati), s'il est très convaincant dans les moments de tristesse (regard embué, visage inquiet...) montre trop son effort de jeu dans les autres scènes. Heureusement il est entouré d'acteurs chevronnés, comme Emily Watson, toujours formidable.
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