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Un monstre mutant, créé pour détruire tout ce qu'il touche, est condamné à l'exil, loin des extra-terrestres bienveillants de la fédération. Trouvant le moyen de s'échapper, il s'écrase sur l'île d'Hawaï, où il se fera passer pour un chien, que la petite Lilo adoptera et prénommera Stitch…
Parabole appuyée sur la formation et la dislocation de la famille, le nouveau Disney est un drôle de mélange. Alliant des décors simplifiés en aquarelle, privilégiant la couleur de masse aux détails, s'attachant peu à la prouesse technique de l'animation des personnages, cet opus été 2002 caresse la vague Disney des dernières années à contre-poil.
Le monstre en lui-même est délicieusement insupportable (voir la scène où il rejoue Godzilla à San Francisco) et Lilo est fortement attendrissante. A la fois tête de mule et fillette espiègle et blessée, son personnage est sûrement l'un des plus travaillés depuis des années. A voir donc pour elle, sa frimousse et sa façon d'imiter le king Presley, dont elle est fan.
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