© Bac Films
Pippa ressemble à la parfaite épouse, ce qu’elle est véritablement : épouse fidèle, mère dévouée, amie sincère. Pourtant, une suite d’évènements va la conduire à se remettre en question...
Rebecca Miller nous livre avec « The private Lives Pippa Lee » un très beau portrait de femme, assez décalé, mais très humaniste. Elle décrit des personnages dont la détresse nous touche de toutes les façons : elle nous bouleverse, nous amuse, nous interpelle… tout cela à la fois. Robin Wright Penn incarne parfaitement cette femme à l’apparence si tranquille, dont la vie est sur le point de changer radicalement. Et l’actrice parvient ainsi à rendre son personnage drôle, fragile, tragique et fort.
Les flashs back sont habilement amenés. Et Blake Lively joue avec excellence Pippa Lee plus jeune. La seule chose que l’on pourrait reprocher à la réalisatrice est que l’on a du mal à croire que Blake Lively est Pippa Lee (Robin Wright Penn) à 16 ans. Soit l’écart d’âge paraît trop important, soit la ressemblance entre les deux actrices semble tirée par les cheveux… Toujours est-il que l'on peut se demander un certain temps quel personnage peut bien jouer Blake Lively lorsqu’elle apparaît pour la première fois à l’écran. Pour autant, les scènes entre Blake Lively et Maria Belo véhiculent une intensité et une émotion qui marquent profondément.
L’intervention de Keanu Reeves est un peu magique,à l'image de son personnage : un tatouage, et l’acteur nous dévoile un jeu décalé et un humour aussi étrange qu’hilarant. Enfin, l’univers de l’écrivaine-réalisatrice, malgré sa complexité, nous est accessible et cela se révèle aussi enchanteur que socialement lourd de signification quant à la libération de la femme.
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