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Après avoir quitté précipitamment leur Inde natale, Hassan Kadam et sa famille s’installent dans un paisible petit village français et décident d’ouvrir leur propre restaurant de cuisine indienne. Cette arrivée impromptue n’est pas du goût de Mme Mallory, propriétaire et chef du restaurant étoilé du village, le Saule Pleureur, qui se trouve également juste face à la Maison Mumbaï, le restaurant de la famille Kadam…
Parfois le cinéma réussit à nous faire saliver de plaisir avec un film sur la (grande) cuisine, et parfois non… "Les Recettes du bonheur" entre malheureusement dans cette seconde catégorie. Si esthétiquement tout est beau et charmant à souhait, le tableau général est vite agaçant tant il est boursoufflé de clichés.
En effet, c'est dans une France d'un autre temps que débarque la famille d'Hassan (elle aussi, caricaturale à souhait). On se croit alors dans les années 50 : les villageois circulent à bicyclette ou en voiture d'après-guerre, les rues sont étroites et pavées sous les cordes à linge entre deux fenêtres… Sur la place on sirote une grenadine devant les devantures d’une crèmerie et d’une chocolaterie ! Et pourtant si, on vous l'assure, l'action est belle et bien contemporaine !
Coté récit, peu de surprise, surtout s’il on a vu la bande-annonce qui résume à elle-seule la quasi-totalité du déroulé de l'histoire. Pas de surprise, tout se passe comme prévu… On aurait pu espérer au moins apprendre quelques bonnes recettes (française et indienne) malheureusement non… Car, si Rémi, le rat de Pixar a su réinventer la ratatouille avec magie, ici on bat les œufs et on saupoudre, guère plus. Tout au mieux apprend-on à faire une omelette, et (si on a de quoi noter !) on retient quelques noms d'épices indiennes.
Surement que ces "Recettes du bonheur" plairont à ceux venus déguster un conte culinaire à la sauce guimauve. Pour les autres, il n'y a pas de quoi décrocher les étoiles.
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