© TFM Distribution
Nous reprenons l’équipe « des randonneurs », en Corse dix ans auparavant, partant cette fois-ci en vacances tous les quatre à St Tropez. Ils y retrouveront Eric, le regrettable guide de leur périple sur le GR 20, qu’ils s’étaient promis d’oublier. Cependant Eric a considérablement changé…
Philippe Harel nous ressort son équipe stéréotypée pour essayer de nous divertir sur le soleil d’une cote d’azur également bien rebattue par les auteurs de comédies des années 70, des « Bronzés », aux films de Max Pecas, en passant par les navrant « On se calme et on boit frais, à Saint Tropez », ville plus habitué à des réussites côté gendarmes que comédies « à la française ». Mais l’histoire n’envoûte pas le spectateur, car le récit ne raconte rien, et cette balade ennuyeuse remplie de gags de situation déjà vus, fatiguera le public comblé du premier opus.
Nous nous attendions à un bouleversement côté personnages, mais rien à signaler non plus, si ce n’est Benoît Poelvoorde (le guide) qui a quelque peu évolué. Le spectateur arrivera peut être à se laisser aller à des instants de rire, mais pas assez pour un film de divertissement. Les vacances « bling bling » dans le luxe de Saint Trop sont loin de nous enjouer, surtout dans le contexte actuel et les connotations inévitables. Et finalement, on se demande presque pourquoi avoir titré « les randonneurs de St Tropez », alors qu’un simple surnom « vacances a St Tropez » aurait suffit.
Au final, on a l’impression de se trouver face à un documentaire de « Capital » sur la Jet Set à St Tropez, déjà diffusé une multitude de fois, avec tous les clichés adéquats. D’autant plus que le talent des comédiens retient également peu notre attention, tournant au ridicule des personnages qu’on avait pu apprécier dans le premier volet. Dommage.
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais