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Un recueil de quatre courts métrages mettant en scène principalement des enfants, mais aussi des animaux et un robot extra-terrestre, et faisant la part belle à la découverte...
À la vision de "Les P'tits explorateurs", il faut bien avouer qu'après deux formidables courts métrages sans paroles, non seulement la présence du troisième segment intitulé "La cage" questionne, mais le film principal par sa durée, "Clé à molette et Jo", déçoit un peu. En effet, d'un côté le thème de l'exploration paraît assez éloigné de l'histoire d'ours enfermé dans une cage, qui chantonne en chœur avec les oiseaux en liberté, et de l'autre, la voix-off du dernier film, explicative à l'excès, agace vite, créant un important contraste avec les trois autres courts, vides de dialogues. Ceci est d'autant plus déconcertant que le dernier film a pour héros un jeune garçon sourd (devenant ami avec un robot réparateur venu de l'espace) et aurait pu donner lieu à des montagnes de poésie. Ce qui n'est malheureusement pas le cas.
On s'attardera donc avant tout sur les deux premiers films, même si le rythme des saisons, les alternances de couleurs et l'harmonie chantonnée de "La cage" est à souligner. Dans une animation à base d'ombres, aux couleurs chaleureuses, "Chemin d'eau pour un poisson" suit un petit garçon ayant sauvé un poisson, et voyant celui-ci passer de récipient en récipient. Une histoire rythmée et poétique, portée par guitares et chants. "Le renard minuscule" base aussi son récit sur le rythme des sifflotements qui servent d fond musical. Avec des figurines articulées sur fond de décors crayonnés, jouant sur les épaisses et les matières (buvard, brindilles...), le film est un délice, mettant en avant l'entraide entre une petite fille et le renard du titre. À eux deux, ces courts métrages valent le détour.
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