© The Walt Disney Company France
La suite des aventures des Gardiens de la Galaxie, qui vont amener Peter Quill à rencontrer son père biologique : Ego…
Les dangers d’une suite sont nombreux, et que pouvions-nous attendre de ce nouveau volet des "Gardiens de la galaxie" après un volume 1 excellent. James Gunn a-t-il réussi la passe de deux ? La réponse est oui. Ce Volume 2 de l’une des franchises les plus décomplexées de l’univers cinématographique Marvel est moins surprenant mais plus profond et toujours aussi cool.
Le générique de début qui suit les pas de danse de Baby Groot (que l’on aimerait pouvoir adopter) annonce la couleur : l’action restera davantage au second plan, quand les personnages, la bande son dans la veine du premier et l’humour seront à l’honneur. Mais au-delà de la comédie et de l’action ces Gardiens savent être touchants à l’image de la fin du film, climax émotionnel de ces aventures.
C’est en effet la famille qui est au centre des questions des "Gardiens de la Galaxie". Tout d’abord, Peter va apprendre à connaître son père Ego, quand ce dernier cherchera en Peter un alter-ego (ça ne s’invente pas !). Ensuite, d’autres relations sont traitées avec plus de profondeur, du moins dans la limite de ce que permettent les personnages : la relation sororale Nebula-Gamora, qui se résume à une rivalité et à de la jalousie née de l’éducation (c’est un bien grand mot) donnée par leur père. Pour ce qui est de la relation entre Drax et Mantis (une nouvelle venue), elle voit la possibilité d’un amour mais freiné par le schéma de pensée très premier degré de Drax. Néanmoins, ces deux exemples restent mineurs dans leur volonté de donner de l’épaisseur aux personnages. A contrario, un protagoniste voit son humanité révélée : Yondu, le chasseur de primes qui, derrière une façade antipathique en refusant l’amour pour ne pas souffrir, cache un véritable sens de la famille. Au final ces Gardiens sont plus que de simples amis, ils forment une vraie famille.
À nouveaux, des petits clins d’œil viennent faire le service pour les geeks. On retrouvera donc par exemple Howard le Canard à une table de bar, un Pac-man géant ou bien le héros de K-2000 (mais n’en disons pas plus). Et ce, toujours accompagnés d’une bande son funky, rétro, que l’on garde en tête après le film et que l’on souhaite réécouter dans la foulée. Concernant les scènes d’action, certaines offrent de véritables money-shot (comme le passage dans le vaisseau des ravageurs ou la capture dans la forêt), quand d’autres restent banales à l’image du combat final. Concernant les scènes post-générique, pensez à rester jusqu’à la fin car pas moins de cinq scènes supplémentaires complètent l’histoire. Mais contrairement à tous les Marvel, une seule semble teaser un futur personnage de l’univers, les autres restent des pastilles comiques plutôt drôles.
Plus qu’une simple suite, "Les Gardiens de la Galaxie vol. 2" explore le lien familial de cette bande mal assortie, où chacun est à la recherche d’une famille, d’un père, d’une sœur, d’une femme. Le long-métrage de James Gunn est un merveilleux bonbon pop à savourer sans modération.
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