© Les Acacias
Asher est un jeune homme de 17 ans devant passer son bac. Il n’est pas doué pour les études, pourtant on sent que l’envie d’apprendre l’anime. Mais il sera divisé entre le devoir de reprendre l’entreprise d’échafaudages de son père, et le désir d’apprendre la littérature, influencé par son professeur de lettres…
"Scaffolding " est un film plein de sentiments et d’humour. Derrière le caractère impulsif d’Asher se cache une certaine sensibilité. Il n’est pas naïf, mais il a beaucoup de mal à s’exprimer. Et quand les mots ne suffisent plus, ce sont les poings qui prennent le relais. Nous suivrons durant l’année l’évolution de ce jeune homme à l’adolescence compliquée, jusqu’au moment final où il arrivera enfin à mettre des mots sur les questions qui le rongent depuis le début. L’observation d’une évolution touchante, pleine de sincérité.
La narration linéaire, rythmée entre les scènes de l’école et celles sur le chantier, explicite le choix que devra faire Asher plus tard : les études de lettres ou le travail dans l’entreprise de son père. Le film enchaîne les scènes de vie du personnage principal en privilégiant la caméra embarquée. Une ambiance documentaire qui n’est pas déplaisante pour un thème comme celui-là. On se laisse bercer par la narration et le rythme des émotions jalonnant la vie de ce jeune homme plein d’ironie. En bref, ce film d’auteur est une bonne surprise et on attend le prochain que signera Matan Yair.
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