© Warner Bros France
Une scientifique est devenue experte dans les diagnostics de prétendus miracles. Suite à son dernier succès, concernant la mystérieuse conservation quasi intacte d'un cadavre de prêtre pendant 40 ans, elle est appellée au village de Haven où l'eau de la rivière est devenue rouge sang...
Basé sur la thématique de la répétition des 10 plaies d'Egypte en terre américaine, « Les châtiments » va surtout nous offrir un grand capharnaüm alliant religion, pratiques sectaires et rationnalisme pseudo scientifique qui au final génèrent uniquement l'ennui. Hormis les quelques effets spéciaux, plutôt spectaculaires qui accompagnent la réalisation de chacune des plaies, le spectateur aura bien peu de substance à laquelle s'accrocher. D'autant que les explications, cauchemars, souvenirs enfouis ou visions que peut avoir l'héroïne au contact d'une mystérieuse jeune fille sensée lui rappeller la sienne, finissent d'engendrer la confusion.
A trop vouloir compliquer les choses, le scénario les rend incompréhensibles, malgré le classique usage du trauma familial, pour une fois moins dramatisé qu'à l'habitude, les personnages semblant être passé à autre chose avec le temps. Face à Hilary Swank qui s'en sort honorablement, Annasophia Robb (vue dans « Le secret de Terabithia ») ne provoque que peu d'inquiétude. Plus d'ambiguïté aurait été souhaitable pour créer une véritable tension. Au final, on a déjà beaucoup de mal à rester jusqu'au bout de ce premier film, ce qui rend d'autant plus dommageable une fin annonçant déjà une suite.
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