© Paramount Pictures France
A Kaboul durant les années 70, Hassan et Amir ont une passion pour les cerfs volants. Ces deux amis sont inséparables, jusqu’au jour où Amir, peureux par nature, trahit son camarade, meurtri a jamais. L’invasion soviétique oblige alors la famille d’Amir à quitter le pays. Vingt ans ont passé et Amir tente de restaurer leur amitié...
Tiré du roman best seller de Khaled Hosseini, sorti en 2003, et publié dans de nombreux pays, ce récit traite de nombreux sujets dont l’amitié, l’oubli, la culpabilité, la perte, le dessein du pardon et l’envie d’être meilleur. Le générique de début déçoit quelque peu, par sa longueur et ses effets visuels, mais son souvenir est vite estompé, par l’histoire qui s'installe, attachante, unissant les deux enfants.
« Les cerfs volants de Kaboul » est un film poignant de par sa simplicité, arrivant à émouvoir sur fond de tragédie Afghane. Certaines scènes violentes peuvent heurter un public non averti, mais son nécessaires car mettant en avant le caractère implacable des talibans. Les acteurs nous font partager leurs sensibilités, laissant de côté les fioritures. Ils touchent par leur bouleversant naturel.
Saluons, dans un élan de chauvinisme, l'apparition de Saïd Taghmaoui qui vient en aide au héros du film. Notons également la qualité de la photographie, donnant de belles images qui emplissent la tête pour longtemps. Reste un petit regret sur le choix du titre, pas assez attractif pour un film dans la lignée de « Vis Va Deviens». Un film à voir cependant absolument.
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