©Warner Bros France
27 ans après, nos amis se retrouvent dans le magnifique hôtel que Popeye gère….pour sa femme. Et comme il y a 20 ans, ils y ont investi de l’argent (500 francs), ils débarquent en terrain conquis pour leurs vacances annuelles. Mais leurs travers, leurs bêtises et d’autres surprises vont très vite transformer le magnifique hôtel de luxe en camp retranché…
Et il n’y a pas tromperie sur la marchandise. Grosse production, gros moyen, gros casting et hop, on se retrouve avec une des comédies les plus rythmée et drôle de l’année. Car ce que l’on redoutait, c'est-à-dire un film réchauffé, surfant que sur la vague nostalgique, n’a rien à voir avec le présent résultat. Les six « bronzés » ont écrit une vrai suite en se servant des situations d’antan, mais aussi en suivant l’évolution de leur personnage avec le temps, les rendant encore plus méprisables ou pitoyables, la palme revenant au plus culte d’entre eux, le pauvre Jean-Claude Dusse.
Le scénario n’a donc pas été laissé à l’abandon, et le fait que chacun vienne ajouter sa pierre à l’édifice, permet (on a tous vu leurs talents respectifs d’écriture depuis 27 ans) de maintenir un rythme, des répliques et des situations drôlissimes. Surtout que par moment ils abordent doucement certains problèmes ou thèmes de société, à leur manière certes, mais avec un humour toujours débordant.
D’autres séquences utilisent une veine plus visuelle, et comme à l’époque, c’est l’alternance des phases de répliques et de celles de situations qui enchante le spectateur. D’autant que certaines répliques font mouche avec une efficacité que ne renierait pas 90% des comédies françaises actuelles. Car au-delà de la recherche d’un film culte (seul le temps le dira), l’équipe des bronzés revient dans un film drôle, très drôle : une comédie énergique, où la connaissance des personnages ajoute un plaisir supplémentaire à la vision du film.
Bien réalisé, très bien interprété (Jugnot en pleine crise de tétanie est excellent ! et crédible), plein de petites surprises et autres clins d’oeils, le film est au final rythmé et drôle (malgré une mise en route un peu lente) : un plaisir qui se rajoute à celui de retrouver les beaufs les plus connus du cinéma français.
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