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Une famille d'aristocrates se voie menacée d'expulsion à la suite d'un contentieux avec le trésor public. Tous ensemble vont chercher une solution pour trouver les quelques deux millions d'euros qui leur manque. Quitte à marier le fils aîné...
Il ne suffit pas d'aligner quelques dialogues avec la bouche en cul de poule et une intonation des plus hautaines pour faire rire. Le personnage de Charlotte De Turckheim en est la preuve flagrante. Son phrasé "à l'ancienne" et les traductions pathétiques et jeunistes que propose la fille cadette laissent pantois, loin des envolée d'une Valérie Lemercier, châtelaine émérite et outrée des "Visiteurs" de Jean Marie Poiré.
Plongé dans le même milieu, "Les aristos" ne se contente pas d'aligner les clichés, il réduit aussi ses personnages à de viles calculateurs sans scrupules (ils vendent du pâté - maison qui est en fait de la bouffe pour chien), parfois pochetrons, parfois écolos . Leur découverte du monde réel (le distributeur de billets, le travail...) n'a rien de très originale, eux même devenant des "visiteurs" de la société moderne. Malheureusement nombre de gags tombent à plat. Ainsi la scène dans l'ANPE, intrigante au début, est le signe flagrant d'un manque d'imagination scénaristique. Le comique provenant finalement des seules critiques envoyées à leurs propres sponsors, et comparant notamment les steack chez Mc Do à de la pâté pour chien! Osé certes, mais un rien suicidaire.
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