©Carrère Group
Dans un camp de scouts, une équipe de 8 gamins est lâchée dans la nature avec pour objectif de faire l’ascension du massif du Brément, en guise de punition. L’action se passe en 1960 dans un contexte politique lourd, avec la guerre d’Algérie en toile de fond...
C’est une histoire que pourrait raconter toute personne ayant été en camp de jeunes dans ces années-là : la nature, les copains, les conneries et le danger non mesuré. Dans cette bande d’amis, on retrouve le chef, le jaloux, le premier de la classe, le petit à protéger, le bagarreur, le souffre-douleur.
Les personnages sont volontairement stéréotypés, ce qui fait perdre au récit de sa crédibilité. Pourtant ce n’est pas tant la faute des acteurs (qui pour certains ont déjà beaucoup tournés), que celle du réalisateur. Malgré un contexte politique dense, Jean-François Davy s’attarde principalement sur l’ascension dans le massif, qui a finalement en soi, peu d’intérêt.
Jean-François Davy, après une très longue absence derrière les caméras, nous déçoit par aussi peu d’audace. Bien qu’il décrive les scouts comme une bande d’adultes inconscients, le ton reste ‘gentil’ et survole avec une certaine légèreté un épisode de l’histoire de France qui mériterait qu’on s’y attarde un peu plus.
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