© Metropolitan filmexport
Un jeune argentin (Juan), est en train d'escroquer la caissière d'une station service lorsqu'il se fait repérer par le patron. Intervient alors un soi-disant policier, qui l'embarque et lui propose de lui apprendre les ficelles de l'arnaque…
Voici donc le Grand Prix de Cognac 2002, petit film sans grands moyens, mais bourré d'idées. Les deux sympathiques escrocs, le bleu et l'expérimenté, rivalisent d'imagination pour arnaquer leurs semblables (billet écorné, panne d'ascenseur, faux neveu…)… Là où le scénario prend toute sa dimension culturelle, et où le spectateur comprend que les choses vont lui échapper, c'est lorsque le plus âgé montre ce que sont voleurs. La scène, plus vivace que les autres, montre une accumulation des détails, furtifs, qui suggèrent l'omniprésence de voleurs, dans chaque rue, autour de chaque individu.
Les scènes où les différents arnaqueurs et autres complices se défendent d'être de cette espèce, jalonnent le film, désamorçant avec humour certaines tensions, parfois difficilement installées. Le gros coup qui pourrait tout changer arrive au beau milieu du film, un peu artificiellement, mais le scénariste a plus d'un tour dans son sac. Alors laissez vous tenter par ce jeu de piste pour fin observateur…
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