©Pathé Distribution
Le Dieu de la blague (Dieudonné) doit faire face à la déchéances des comiques et au manque de rire dans le monde. Il fait alors appel à la bande de Michael Youn, et leur ordonne d'accomplir les onze commandements de la blague…
Attention, contrairement à la Beuze, ceci n'est pas un film au sens classique, où l'on suit des personnages auxquels il arrive des histoires. Les 11 commandements s'apparente plus à une série de sketchs télévisuels, dignes des grands moments de feu Morning live, ou du pire de Vidéo Gag, au choix. Car la bribe de scénario, aussi abracadabrante que navrante, même si elle fait appel aux amis de la bande (Timsit en Toto, Gad Elmaleh en Britney Spears…), nous gâcherait presque le plaisir régressif que l'on peut parfois éprouver devant certaines idées débiles, que l'équipe assume parfaitement.
Parmi les meilleurs moments, notons les différents épisodes du concours d'arrestation (monsieur Frotte, ou le sado maso), les expériences de service dans un restaurant après avoir tourné vingt fois autour d'un axe, dérapages garantis, ou encore le beach volley après avoir pris du viagra... Tout y passe, des gags les plus osés aux plus débiles, dont les séances de pic nic sur un terrain de tennis, où ils se prennent des balles de partout. On ne sait d'ailleurs plus très bien où cette bande de déchaînés pourra bien s'arrêter, lorsque l'on s'aperçoit que certaines des idées se font au dépend les uns des autres. La surenchère semble les mener très loin, comme vous le prouvera la scène de fin. Mais est-ce bien la peine de voir cela au cinéma ?
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