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Depuis la mort de sa mère, Léo, 12 ans, s’occupe d’un peu tout à la maison, alors que son père, Ufologue, toute la journée en robe de chambre, attend le retour des extra-terrestres qui avaient tenté de l’enlever étant gamin. Aidé par la terrible Madame Diekendaker ayant repéré un certain laisser-aller, le proviseur demande alors un rendez-vous avec Léo et son père, pour aborder la possibilité de le mettre en foyer...
"Léo et les extra-terrestres" démarre, avouons-le, un peu mollement. Dressant rapidement, dans un bus de retour d’excursion, les contours de la personnalité du personnage principal, persécuté par un garçon vivant de l’autre côté de la rue, et secrètement amoureux de la « journaliste » du collège, Jennifer. Puis vient la description, un peu schématique des relations de voisinage, entre père négligeant (en robe de chambre, slip et savates toute la journée…) observant les signaux d’aliens, et couple de voisins obnubilé par la propreté (la mère fait une syncope à la moindre tâche…) et l’aspect de leur propriété. Tout cela sent fort le déjà vu et le caricatural.
C’était sans compter sur l’arrivée de trois aliens aux formes arrondies et aux antennes ventouses fort utiles, dont la douce excitation à l’idée de se procurer un matelas à massage (repéré dans un télé achat !), fait progressivement plonger le métrage vers une douce folie. Capables de se transformer en la personne dont ils ingurgitent ne serait-ce qu’un cheveux, ils sont les personnages comiques du film, pour une fois non relégués au second plan ou à des apparitions ponctuelles. Et cela donne naissance à quelques scènes hilarantes, en femme de ménage au double clone, chien qui soudain doté de la parole, ou voisins complètements azimutés. Sans être un grand film d’animation, "Léo et les extra-terrestres", dans son rendu classique en images de synthèses, apporte son lot de gags et d’idées saugrenues.
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