© Sophie Dulac Distribution
Lenny, divorcé, et papa de deux garçons, a du mal à conjuguer sa vie d'homme, son rôle de père et son travail... « Go get some Rosemary » propose de suivre deux semaines dans la vie de ce père alors qu'il a la garde des ses deux enfants...
Les frères Safdie ont décidé de nous entraîner dans le quotidien d'un père qui essaie de conjuguer sa vie professionnelle de projectionniste pour laquelle il a des horaires élastiques, sa vie amoureuse tumultueuse et peu équilibrée, sa relation difficile avec son ex-femme, sa vie de célibataire endurci rempli de potes parasites, et enfin sa vie de père qu'il tente d'accomplir pendant les rares moments où il a la garde de ses deux enfants.
Malgré les efforts faits et le temps qu'il leur consacre, Lenny apparaît comme un « mauvais père », comme un adulte irresponsable qui tente d'être plus un copain qu'un père pour ses enfants qui manquent cruellement de repères, au vue de leur comportement social notamment à l'école. Quand on sait que les frères Safdie ont voulu ici faire le portrait de leur propre père, on comprend mieux pourquoi ils ont voulu aborder un sujet aussi intense, tout en le faisant avec une absence de jugement du comportement de Lenny.
Malheureux, désinvolte, adulescent et foncièrement paumé, Lenny traîne ses enfants dans les rues de New-York, comme il traîne son ombre de punk des années 80. Le spectateur reste dubitatif et sans avis face à l'histoire de ce père volontaire et maladroit...
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