© Paradis Films / Orange Studio
Alors qu'il est sur le point de sortir de sa coquille, Richard le moineau voit ses parents dévorés par un félin. Il est alors recueilli par une maman cigogne qui l’élèvera comme son petit. Mais quand vient le temps de la grande migration vers l'Afrique, les cigognes décident de le laisser derrière elles, pensant qu'il sera incapable d'effectuer ce long voyage...
Il y a à peine deux ans sortait en salles "Gus, petit oiseau grand voyage", dont l'enjeu principal était, comme ici, pour un oiseau différent de réussir une longue migration. Moins recherché en terme d'esthétique, "Richard the stork" est certes plus traditionnel dans l'animation en images de synthèses, mais s'avère plus fluide et surtout plus rythmé. Alors que le récit démarre comme un conte pour enfant un peu naïf, où tout le monde est plein de bonne volonté et où les dialogues s'avèrent souvent redondants avec l'action, le film prend une nouvelle dimension alors que l'oisillon se retrouve seul.
Graphiquement, non seulement certaines ambiances sont très réussies (les sous-bois bleutés par exemple, juste légèrement inquiétants pour les petits...) mais certains choix viennent apporter un peu de diversité (les paysages survolés, esquissés à base de peinture...). Côté histoire l'intérêt naît non seulement de l'aspect aventureux du récit, mais aussi des amusants personnages secondaires tels que la chouette Olga et son frère imaginaire Oleg, complètement barge et la tête pivotant à 360 degrés, ou la perruche façon travesti meneur de revue, qui aime à pousser la chansonnette et rêverait de participer au Festival de San Remo. Réjouissant.
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