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Alors que les armées du Rohan doivent se défendre contre les forces destructrices du Mordor, Frodon et Sam tentent de se frayer un chemin vers la Montagne du destin. Mais Gollum semble retrouver sa personnalité sombre…
Voilà un an que nous attendions le point final à la trilogie signée Peter Jackson. Et les fans du seigneur des anneaux ne seront pas déçus. Car le film du néo-zélandais fait la part belle aux batailles et ne minimise pas l'ampleur de la principale, celle de Minas Thirit, la cité blanche. Décrivant la chute, une à une, des défense de la cité, à la faveur des différentes armes ou ruses utilisées par l'ennemi, et dont on vous laissera la primeur, il donne la mesure inhumaine de cette somptueuse trilogie.
Beaucoup plus linéaire que le précédent, il a su au travers de son récit, poser quelques temps de répit, pour mieux rendre le suspense intense, et préparer le dénouement lié au rôle des hobbits. Voir ce dernier dans le cadre du marathon organisé par New Line, était une riche idée, la version longue des Deux Tours pointant beaucoup plus de pistes et mettant en évidence une cohérence du récit permettant d'éclairer l'épisode final. Ainsi, le personnage de Faramir prend toute sa valeur, et celui de Gollum devient encore plus ambiguë.
C'est d'ailleurs sur l'histoire de Smeagol que débute ce troisième volet, avant de nous entraîner sur les traces de Gandalf, devenu plus manipulateur et stratège que jamais. Sa chevauchée au travers des rues ascendantes de la cité blanche est un grand moment d'intensité cinématographique, tout comme son combat contre les Nazgul volants au dessus de la plaine. L'importance et la relativité des différentes races, la destinée, et le hasard sont toujours autant au cœur de ce récit palpitant, dont certains personnages restent de manière surprenante en retrait (Arwen), et d'autres se révèlent (Eowen).
Un spectacle monumental, à l'image des batailles décrites et des enjeux, dont la musique atteint son apogée, tout comme les qualités de la photo ou des effets spéciaux, particulièrement soignés. Emotion et beauté son donc au rendez vous, malgré le désespoir planant en permanence au dessus des têtes. Mais chacun a son rôle à jouer, même le plus insignifiant des êtres. Une fin en apothéose, à couper le souffle, et exploser les tympans.
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