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Laerte, brillant violoniste mais traqueur, rate une audition importante pour rentrer dans l’orchestre symphonique de São Paulo. On lui propose une place de professeur dans la favela, ce qu'il accepte à reculons. Mais il ne sait pas encore ce que cette expérience lui apportera...
Déjà, une précision. Le titre original, "Tudo Que Aprendemos Juntos" signifie « Ce que nous apprenons ensemble ». Il résume à lui seul l'esprit du film et son message. C'est d'ailleurs le premier et peut-être le seul reproche qu'on pourra faire au film : tout est assez prévisible. On se doute que ce violoniste ne va pas être satisfait de se retrouver comme professeur perdu au fin fond d'une favela. On se doute que lui et les élèves vont, petit à petit, s'apprivoiser. On se doute qu'il va leur donner goût à un certain nombre de valeurs véhiculées par la musique. Et donc qu'ensemble, tout ira mieux que tout seul.
Les péripéties arrivent donc dans l'ordre prévu et les personnages rentrent dans les cases où on les attendait. Qu'est-ce qui sauve alors le film d'un ennui poli ? La musique justement ! Quand les élèves jouent leurs premières notes très fausses, les oreilles grincent, le sourcil se fronce et un sourire s'esquisse. Puis, à mesure que le film progresse, les sons s'harmonisent, le rythme se fait commun, l'émotion commence à affleurer. Deux séquences musicales finales finissent par nous emporter, entre Bach et Tchaïkovski. À croire que la musique sauve de tout : de la misère, de la violence, de l'égocentrisme... et d'un scénario cousu de fil blanc !
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