© Bac Films
La famille du petit poucet ayant décidé d’abandonner ses enfants dans les bois, celui-ci use d’un stratagème pour retrouver son chemin : il dépose des cailloux le long du parcours…
Le conte de Perrault fait l’objet cette année d’une adaptation très attendue au cinéma. Autant dire tout de suite que sous la direction d’Olivier Dahan, cette histoire d’abandon, d’amour et d’initiation ne se révèle pas d’une consistance ou d’une émotion impressionnante. Celui-ci préfère en effet, au développement poétique du récit de travailler sur l’ambiance générale visuelle et sonore, au travers de décors peints et d’une musique envoûtante.
Et c’est bien là la grande réussite du film. Les décors boisés et grands paysages sont peints, et revêtent des couleurs surréalistes, mais d’une beauté déconcertante. On les oublie très vite, pour mieux apprécier des visions d’ensemble, où le détail prend du même coup un importance énorme. La musique est elle, signée Joe Hisaishi, le compositeur des films de Kitano et Miyasaki, et elle comporte des envolées superbes. La mélodie principale est d’ailleurs reprise par Vanessa Paradis lors du générique de fin : un must.
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