affiche film

© Les Films du Paradoxe

LE MIROIR MAGIQUE

(Espelho magico)


un film de Manoel De Oliveira

avec : Ricardo Trepa, Leonor Silveira, Marisa Paredes...

Un jeune homme, Jose Luciano, ( Ricardo Trepa, petit-fils du réalisateur) s’apprête à être libéré de prison. Son frère aîné lui trouve un emploi de chauffeur dans une famille bourgeoise portugaise. Sa patronne (Leonor Silveira) n’a qu’un souhait dans la vie : voir la sainte vierge apparaître et lui parler. Par tous les moyens, elle essaie de toucher son but mais rien n’y fait. Focalisée sur cette idée, elle délaisse la vie elle-même et n’apprécie que le contact avec des érudits, serviteurs de Dieu ou experts en théologie et Histoire des religions. Jose projette avec un des ses camarades de provoquer l’apparition en faisant appel à une jeune actrice. Mais la supercherie n’est pas simple à mettre en place...


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Photo film

Un interminable film réservé à un public très fermé

Le réalisateur portugais dont on fête le centenaire cette année, nous livre les caprices et pensées obsessionnelles d’une bourgeoise désoeuvrée qui, sous prétexte de ne pas avoir réussi à assouvir sa lubie, se laisse mourir et sacrifie le bonheur de ceux qui l’entourent. Et le sujet mériterait d’être traité avec plus d’inventivité et de rythme (surtout !).

Manoel De Oliveira a préféré une fois de plus l’intellectualisation de la situation, les palabres inutiles et ennuyeux, des dialogues pénibles, de longs plans fixes qui accentuent encore plus la platitude du film. Et même le jeux d’acteurs pas très crédibles malgré le beau casting (Michel Piccoli, Marisa Paredes). On décèle beaucoup de longueurs : on pourrait même dire que ce film n’est fait  que de longueurs. On s’attend à ce que la situation avance au bout des 10 premières minutes, pourtant on en est toujours au même point après 2h17.

A noter toutefois, la très belle photographie (un soin tout particulier y est apporté) et la bande musicale (Danse macabre de Saint Saens) laissant présager du rythme qui finalement n’arrive pas, car de toute façon, il ne se passe jamais rien...

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