© Sony Pictures Distribution France
Au début des années 40, en Ecosse, un petit garçon découvre au beau milieu des rochers, un oeuf d'une taille impressionnante, entièrement recouvert d'algues et coquillages. Ramenant discrètement l'objet dans l'atelier de son père, parti en mission sur un bateau militaire, il découvre que celui-ci contient en fait une bien étrange créature...
Certes les paysages d'Ecosse sont agréable à observer. Mais ce n'est pas pour autant que le film est contemplatif, se contentant d'intercaler quelques beaux points de vue, entre deux scènes de pseudo action. Certes le gamin qui tient le rôle principal a une bonne bouille, mais ses pauses appuyées servant de transition avec les flashs-back sur les petits moments de bonheur avec son père, finissent par agacer. Bien sûr, les soldats sont inquiétants, du point de vue de l'enfant, mais leur invasion d'un territoire familial, comme les travaux forcés qu'ils infligent au gamin, n'ont rien de si humiliant.
Alors, une fois passée la découverte du « dragon » et de ses facultés à grandir très rapidement; on se tourne vers l'énigmatique nouvel homme à tout faire (Ben Chaplin), qu'on pressent traumatisé, et vers la mère (Emily Watson), autoritaire et méfiante, en espérant qu'il va enfin se passer quelque chose de primordial. Mais non, et le récit s'achève à la « Sauvez Willy », un filin métallique remplaçant une jetée en pierre. Tout ça pour ça. Mais le plus frappant dans tout ça est tout de même la capacité des adultes à retourner leur veste. Comprenne qui verra.
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