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Sami a toujours vécu dans l’ombre de Patrick, à qui tout réussi. Normal, car Sami est hypocondriaque, et donc, sans cesse fictivement malade. Mais lorsque son médecin, excédé, accepte de lui faire subir un scanner, Sami, prend malencontreusement les remarques faites sur un cactus moribond, pour des éléments de diagnostic le concernant. Il est alors persuadé de mourir, et reprend logiquement l’envie… de vivre…
Voici donc le deuxième film des scénaristes de « La vérité si je mens », après le tiède mais sympathique « Ah si j’étais riche ». Et ce cactus, précédemment connu sous le nom de « L’hypercondriaque », qui sied à merveille au personnage de Pascal Elbé, ne manque pas de piquants. Souvent drôle, mais usant de recettes pourtant déjà fortement usitées (le face à face avec un animal peu compréhensif ou communiquant – ici un singe, le duo de compères mal assortis), le film fonctionne pourtant à merveille.
Donnant dans l’exotisme au travers d’un voyage en Inde, la visite se limite cependant à quelques rencontres « importées » ou à quelques classiques problèmes de communication. On regrettera également de ne trouver qu’une faible critique des gourous en tous genres, limitée au personnage de Pierre Richard, truculent baba légèrement douteux, aux accoutrements aussi cools que ridicules (ah le mini slip visible en transparence).
Du coup, on préférera saluer la prestation sans faute du duo Cornillac (décidément présent partout cette année) / Elbé, aussi complice qu’antagoniste en caractère, et inconsciemment roublards l’un envers l’autre. Entre eux, la décidément pétulante Alice Taglioni confirme tout le bien qu’on pensait d’elle depuis Mensonges et Trahisons l’an dernier, en jouant les objets de convoitise.
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