© Bodega Films
La jeune Layla, 17 ans, tombe enceinte d'un glandeur qu'elle avait fini par plaquer. Cet événement vient contrecarrer ses espoirs de quitter son milieu grâce à la bourse universitaire qui lui a été accordée...
À la lecture du pitch du film américain "Petting zoo", on espérait un petit film indépendant en forme de grand drame sur le dilemme entre avortement et religion. De petits boulots en embûches quotidiennes, on suit donc l'héroïne, jeune femme indépendante avant l'heure, dans sa difficulté à s'affirmer, contrainte entre la vision de sa famille, son corps qui exprime des besoins, et une relation avec un homme plus âgé qui se dessine. Malheureusement le scénario se limite à peu près à cela, esquissant une nouvelle fois un cul de sac, pour un personnage sans grand avenir.
Le point de vue semble quasi inexistant, quant aux rebondissements, ils ne sont pas légions. Malgré une honnête peinture sociale (les familles aussi irresponsables les unes que les autres face à ce qui finalement ne les concerne qu'indirectement), l'aspect questionnement religieux se limite ici à un refus des parents face à un éventuel avortement. Chronique d'un enlisement, "Petting zoo", s'il recèle des colères qui sonnent faux, est malgré tout porteur d'un espoir, mais assez peu d'un espoir de cinéma. Restent quelques répliques sympathiques, du style « embrasser un fumeur c'est comme lécher un cendrier ». Pas faux !
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