©shellac
Joséphine fait le trajet à pied entre Bruxelles et Paris… Un décès dans sa famille la pousse à refaire ce chemin déjà parcouru en train maintes fois, et à découvrir les habitants des communes et leurs vies au quotidien, traversées chaque fois et pourtant quasiment invisibles depuis le TGV…
Une fiction documentaire sans but et surtout d’un grand ennui. Joséphine marche le long de la voie ferrée, demande son chemin, s’invite chez des inconnus pour un repas, une nuit ou quelques jours.
Ce film est censé poser la question d’où nous sommes ? Mais celle-ci devient plutôt au fur et à mesure du film, heureusement court, que faisons-nous là ? L’idée de départ semble bonne : toutes ces fourmis dont nous faisons partie, qui sont-elles ? Quelles sont ces vies qu’on croise dans le train ou ailleurs, mais auxquelles nous ne prêtons pas attention, et que nous ne voyons même pas la majorité du temps ?
Mais le film lui nous donne plutôt à voir une Joséphine que l’on apprend progressivement à détester. Le réalisateur nous présente un personnage froid, sans gêne et sans intérêt, qui est censé nous guider à travers son parcours mais sur qui, finalement, on se focalise tant il est agaçant. En outre il faut apprécier le style caméra à l’épaule, mais disons que cet aspect est une question de goût.
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