© Paramount Pictures France
Bertram est un dentiste antipathique, qui n’aime pas les gens et qui ne supporte que sa solitude. Lors d’une opération chirurgicale banale, son cœur va s’arrêter pendant 7 minutes, et après celle-ci, il va voir des fantômes partout dans sa vie, et va commencer à être harcelé par ces âmes perdues…
La ville fantôme est une comédie assez navrante, comme à peu près tous les films ayant Téa Leoni au générique, et pourtant ce n’est pas à cause d’elle que ce film ne vaut pas la peine d’être vu. Notons que Ricky Gervais interprète formidablement ce dentiste qu’il est impossible d’apprécier pendant une seule seconde de film, ce qui est plutôt réussi. Mais le scénario et les dialogues sont si peu recherchés que l’on s’ennuie très rapidement.
Les personnages masculins sont d’un égoïsme incommensurable, prêts à tout pour se jouer du personnage de Téa Leoni, et la mettre dans son lit, ou plutôt lui faire quitter l’homme avec lequel elle est, qui est enfin un homme gentil et altruiste, tout le contraire de son ex-mari décédé ou de ce dentiste par lequel son mari essaie de lui faire passer des messages.
Les passages où notre héros est poursuivi par des morts s’enchaînent et se répètent comme une mauvaise blague, et le caractère bougon du protagoniste agace. De plus, les doubles conversations entre le dentiste et l’objet de sa convoitise (Léoni), et entre l’ex-mari et le dentiste se mêlent et s’entremêlent dans un brouhaha à peine audible, ce qui en rend l’écoute très pénible…
Dans la ville fantome erre notre dentiste avec notre plus grande indifférence, et presque dédain, tant sa piètre vie et ses valeurs donnent envie de vomir encore et encore.
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