© UIP
Jonathan, adolescent british de 19 ans vient de perdre son père. Suite à l' enterrement, avec quelques grammes de coke dans le nez, il décide de se foutre en l'air du haut d' une falaise avec une voiture volée. Bilan: le petit doigt cassé et une peine de 3 mois de prison ou alors un séjour dans un hôpital psychiatrique. Il opte pour la seconde solution considérant que cela lui fera une nouvelle expérience. Ainsi il fait la connaissance de Rachel confrontée au décès de sa mère et celle de Toby qui a tué son frère dans un accident de voiture…
Plutôt que de nous rabâcher les clichés habituels sur les asiles, John Carney nous dresse le portrait de 3 jeunes ados blessés de l'intérieur, qui cependant n' en oublient pas de vivre pour autant: ils cherchent à s'amuser, à sortir, à s'aimer (avec notamment des virés au pub local ou un réveillon particulièrement arrosé). Le tout est agrémenté d'une bande originale exceptionnelle qui se confond parfaitement avec le film et qui comporte des titres des Smashing Pumpkins, Pixies, ou autres Supergrass.
La vie à la folie est un de ces films qu'on aimerait voir se prolonger 2 heures de plus (1h27 c' est trop court!), tant les personnages sont attachant avec notamment le génialissime Cilian Murphy (un nom à retenir pour ces prochaines années) et tant l'histoire est admirable qu'on aimerait volontiers se retrouver à l'hôpital avec eux. Alors combattez les clichés et les préjugés et foncez voir "la vie à la folie".
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais