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Mélanie a 10 ans lorsqu’elle échoue au concours d’entrée du Conservatoire. L’une des femmes de son jury semble particulièrement désintéressée. Quelques années plus tard, elle effectue un stage dans un grand cabinet d’avocats dont le PDG s’avère être l’époux de cette femme. Mélanie est alors embauchée pour s’occuper de leur fils…
Lui-même musicien de formation et professeur au Conservatoire de Paris, Denis Dercourt voit régulièrement des enfants issus de diverses classes sociales passer le concours d’entrée de cette école de musique renommée. Il s’est servi de ce qu’il connaissait en la matière pour construire l’univers de ce qu’il voulait être le fil rouge de son film : le thème de la vengeance.
« La tourneuse de pages » met assez bien toute cette intrigue en scène, mais ses décors froids, ses personnages fragiles et ses dialogues restreints au strict minimum rendent le film terne et glacial. Catherine Frot qu’on a plutôt l’habitude de voir dans des rôles de femme drôle et pétillante, et ici utilisée à contre emploi et incarne un personnage faible, sensible et en pleine remise en question : Ariane.
Depuis son accident, Ariane a un trac démesuré avant chaque concert. Elle a besoin d’un soutien qu’elle trouve en le personnage de Mélanie, dont elle peut à tout moment devenir dépendante. Mélanie est quant à elle très silencieuse, observatrice et disciplinée. Elle se révèlera manipulatrice et fera tout pour parvenir a ses fins et assouvir son désir de vengeance… Interprétée à merveille par Déborah François, méconnaissable par rapport à son rôle dans « L’enfant », elle est l’intérêt principal de ce film.
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