©les films de l'étranger
Un gardien de poste est emmené par ses comparses militaires, jusqu’à une rivière, où ces derniers l’abandonnent, nu comme un ver, dans l’eau...
La terre abandonnée est un ovni venu du Sri Lanka, qui a valu à son réalisateur la Caméra d’Or à Cannes, en 2005, ex-aequo avec un autre ovni, américain celui-ci, Moi, toi et tous les autres. Mais ici, point de logique ou d’ordre apparents, on ne sait même pas ce que garde ce chef de poste, on se doute qu’il y a la guerre, mais on ne la voit pas. Traite-t-on alors de l’inutilité de l’armée, de l’absurdité des ordres ? Je ne saurais le dire.
Reste simplement quelques impressions, ou quelques images marquantes. Celles tout d’abord d’une femme aux rondeurs généreuses, qui apporte un certain érotisme, grâce à sa nudité partielle, source de joie dans ce désert de sens. Et quelques plans magnifiques à l’intérieur de la cabane du garde. Malheureusement, si l’on ressent la chaleur et la moiteur du secteur, au travers des images de cette Terre abandonnée, passé les intrigantes premières scènes, on se laisse emporter par l’ennui.
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