affiche film

© Pyramide Distribution

LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE

(The silent revolution - Das shweigende klasszimmer)


un film de Lars Kraume

avec : Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke, Isaiah Michalski, Jonas Dassler, Ronald Zehrfeld, Florian Lukas, Jördis Triebel, Michael Gwisdek, Burghart Klaußner...

En 1955, Kurt et Thomas, deux élèves est-allemands profitent d'une visite à l'Ouest pour aller en douce au cinéma. Voyant les actualités de l'époque, ils découvrent la révolte du peuple hongrois et la répression par l'armée soviétique. Ils entraînent alors leurs camarades dans une double minute de silence, ayant pour prétexte la mort d’un footballeur connu. Mais ceci ne sera pas sans conséquences…


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Photo film

Une chronique de la pression d’État qui vire au sous - « Cercle des poètes disparus »

Basé sur un fait divers réel, cet épisode de la vie de lycéens en Allemagne de l'Est, situé 5 ans avant la construction du mur de Berlin, est une chronique attendrissante relatant une certaine perte d'innocence, et s'intéressant, au delà des méthodes répressives du pouvoir socialiste de l’époque, aux secrets enfouis liés à la guerre. Intéressant à la fois politiquement, pour mieux comprendre ce qui amena le pouvoir en place à ériger un mur visant à empêcher la fuite vers l’Ouest, le film est aussi une chronique adolescente, sorte de film d’initiation, à la prise de position politique, mais aussi à la cruauté des relations humaines (amicales comme amoureuses) autour d’un trio de personnages attachants.

Collaboration cachée, exécutions sommaires des opposants, fausses histoires, chacun des membres de la génération en question, est également confronté, au fil de l’histoire, à son passé ou à celui de ses proches. L’évolution du regard par rapport à la guerre ou la révolution soviétique est ainsi particulièrement intéressant à suivre. "La révolution silencieuse", s'il séduit par les portraits de protagonistes dépassés par les événements et par la qualité globale de l'interprétation, n'évite cependant pas quelques excès dramatiques, notamment dans un scène qui rappelle directement "Le Cercle des poètes disparus" un peu too much. Il n’en reste pas moins un témoignage intéressant, à niveau d’adolescents, du poids exercé par une société tâchant de contrôler tout individu.

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