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Jadis 11 ème mondial au classement ATP, Peter Colt (Paul Bettany) décide de raccrocher sa raquette après un dernier tournoi en son pays natal : Wimbledon. Se trompant accidentellement de chambre d'hôtel, il tombe sur la jeuen Lizzie Bradbury ( Kirsten Dunst ), avec qui il entame une liaison. Etrangement, il commence alors à nouveau à gagner ses matchs…
Sans autre prétention que de vous faire croire à cette histoire d'amour, légère et pétillante, « La plus belle victoire » est une comédie sur fond de compétition sportive, qui se concentre sur les personnages et non les rivalités, les enjeux professionnels ou les luttes économiques. Il faut avouer que les charme des deux interprètes principaux, est pour beaucoup dans la réussite de cette bluette, qui se contente de peu de choses, affirmant pourtant un romantisme à tour crin : virée clandestine à Brighton, escalade de mur de lierres, balade au clair de lune et de comète… Rien ne nous est épargné, et pourtant tout fonctionne à merveille.
Paul Bettany se révèle charmeur et nerveux, alors que Kirsten Dunst irradie littéralement l'écran, explosant de fraîcheur et de volonté. On se prend alors à chérir leur couple, à espérer une victoire improbable au tournoi, sorte d'exorcisme à leur relation vouée à l'échec. La mise en scène de Richard Loncraine (Richard III) est sans fioritures dans les tendres moments, amusante dans les moments de tension (ingénieuse voix off de Brittany tentant de calmer son fore intérieur, ou ridiculisant sa propre nervosité ou ses distractions…), et surtout extrêmement audacieuses dans les plans de jeu, suivant la balle de mille manières. Bien sûr, les effets spéciaux sont efficaces, mais il fallait avoir l'idée de certains plans.
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