©gaumont columbia tristar
A la mort de sa mère, Grace, jeune fille de 14 ans, décide de rejoindre son père, Gary, géologue en Afrique. Malheureusement, à peine est-elle arrivée, que l'avion de son père s'écrase en plein désert. Les secours s'organisent…
Le réalisateur d'Himalaya l'enfance d'un chef s'attaque à une véritable fiction, avec de véritables acteurs. Si on doit lui reconnaître un certain talent pour choisir et filmer les paysages de Namibie, on n'en dira pas autant de sa direction d'acteurs et de ses choix de casting. Car c'est bien là la principale faiblesse de ce film d'aventure qui sent l'artifice en permanence. Julian Sands lui même, sonne faux, face à l'interprète de Grace (Camille Summers), ridicule de bout en bout, dans sa timidité ou ses airs bougons surjoués, comme dans ses improbables élans fougueux.
La permanente surenchère dans le jeu, comme dans les dialogues, trop signifiants, achève de plomber un scénario simpliste opposant bons et méchants africains, naturalistes à chercheurs de diamants. Si la vision des mines abandonnées et de l'avancée du désert (ah le plan avec le bateau échoué au milieu des sables) est instructive, on n'en dira pas autant de celle de l'Afrique en générale, comme du rôle du bon blanc « venu simplement aider ». En attendant le prochain film de Eric Valli, admirons donc les paysages qu'il aime et nous donne à voir, en silence, c'est bien mieux.
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