©Pyramide Distribution
Un hiver, à la Ciénaga. Amalia et Josefina, deux amies de seize ans, se retrouvent à l'Eglise pour parler de leur foi. Mais elles évoquent aussi leurs premières attirances pour les garçons, les premiers baisers échangés. Amalia va mettre sa foi à l'épreuve en essayant de sauver un homme du pêché : un respectable médecin de province qui va perdre ses illusions…
La jeunesse était à l'honneur cette année Cannes, mais le sexe dit « faible » aussi. Jugez plutôt : quatre femmes sur huit membres du jury et deux réalisatrices, dont une d'origine argentine, en compétition pour un film pour le moins « intimiste » : La nina Santa. En fait, cette histoire quelque peu mélo, de deux jeunes filles que tout oppose dans leur éducation, à la recherche de l'absolu et hésitant constamment entre le manichéisme du bien et du mal (du mâle aussi vu leur inexpérience sexuelle), a vraiment eut du mal à me captiver totalement.
Où va-t-on ? Quelle est en fait la vraie quête d'Amalia pour purifier le Docteur Tano d'une sexualité un peu malsaine ? Quelle est finalement la vraie morale intrinsèque de cette histoire ? Malgré de bonnes prestations des trois acteurs et actrices principaux (Alché, Belloso et Moran), j'ai presque fini par regretter d'avoir modifié mon look en catastrophe pour pouvoir rentrer dans l'auditorium Lumière seulement cinq minutes avant le début du film. Ma voisine de droite, une jeune comédienne qui m'avait d'ailleurs demandé avant le film si je pensait qu'il serait bien, s'est empressée de me déclarer à l'issue de la projection, ma voix faisant échos à la sienne : « pas terrible, trop lent, mal sélectionné, à la limite chiant ! » Bref comme beaucoup, elle n'avait pas vraiment senti la « nina santa ».
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