© Warner Bros. France
De manière à sauver sa fiancée d'une mort certaine à l'arme blanche, Guy Pearce, décide de remonter dans le passé. Il invente alors une machine complexe qui lui permet de voyager dans le temps. Après avoir sauvé sa fiancée des griffes de son agresseur, celle-ci se fait sauvagement piétiner par un cheval et sa carriole et meurt à nouveau...
Sans développer aucune théorie réelle sur l'impossibilité de changer le passé, le réalisateur nous livre une assez plate adaptation du roman de son ancêtre. Là où le film originale montrait les déviances et les dangers de l'individualisme dans la société, à travers une société du futur divisée en deux castes, Simon Wells s'applique à gommer toute référence à la société actuelle, qui ne soit pas de l'ordre du gadget (l'homme - hologramme) ou de la technologie moderne (effets spéciaux à gogo : la lune qui se disloque, les villages suspendus aux falaises, les bébêtes très bêtes du sous-sol…).
Ainsi l'absence d'entraide, choquante au possible dans l'originale (ils ne venaient pas au secours de personnes en train de se noyer), est ici complètement estompée et réduite à une scène d'attaque des monstres du sou-sol, où certes la devise du 'chacun pour soi' est appliquée à la lettre, mais où il pourrait en être difficilement autrement. Les thèmes de l'esclavage, du pacifisme sont de même escamotés dans ce petit film d'aventure, aux effets superflus et au discours inexistant.
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