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Alors qu'elle a déjà un enfant, Iphiclès, la reine Alcmène accepte d'être fécondée par Zeus, en l'échange de la promesse que son nouveau fils, Hercules, mettra fin à la tyrannie de son époux, le roi Amphitryon. Vingt ans plus tard, devenu un jeune adulte, et connu sous le nom d'Alcide, il se voit trahi par son père, qui promet la princesse de Crète, avec laquelle il a une liaison, en mariage à son frère. Tentant de s'enfuir avec sa belle, il est rattrapé par les troupes du roi et envoyé en mission en Égypte...
Si l'on regarde de près, la trame de cette "Légende d'Hercule" signée Renny Harlin (auteur de "Cliffhanger", du fiasco "L'Île aux pirates", et du très réussi "Au revoir, à jamais") ressemble trop au "Gladiator" de Ridley Scott, pour surprendre et pour ne pas attirer la critique. Car en effet, derrière la légende du demi Dieu se cache une histoire de trahison, d’esclavage, de combats en arènes, de retour au pays et de vengeance, dont le déroulé n'étonne jamais, empruntant des chemins balisés et réduisant l'aspect « divin » des pouvoirs de ce prince devenu guerrier à deux scènes en toute fin de métrage.
Certes tous les codes du genre sont réunis (histoire d'amour contrariée, corps musclés et huilés, batailles violentes et ralentis usuels histoire de montrer la poussière qui voltige ou le sang qui gicle...), mais la recette semble usée jusqu'à la corde. Malgré des effets spéciaux et des décors en images de synthèses plutôt travaillés, malgré quelques morceaux de bravoures plutôt bien chorégraphié, il faut bien avouer que le sourire ultrabright du blondinet bodybuildé de héros (Kellan Lutz, plutôt transparent derrière sa montagne de muscles), et l'absence de réel suspense font de ce divertissement un produit plus proche de la série B que du grand péplum.
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