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Alors qu’il doit se rendre à Paris pour jouer la finale d’un championnat de basket, Jean-Baptiste se voit abandonné par toute sa famille. Pour rejoindre la capitale, pas d’autre choix que d’embarquer son grand-père souffrant de la maladie d’Alzheimer. Le début d’un périple mouvementé…
Grand Prix du Festival de l’Alpe d’Huez, "La Finale" promet d’être « un film qui marquera 2018 » comme l’affirme l’une des citations mises en avant sur l’affiche. Pourtant, les premières minutes (comme d’ailleurs l’intégralité de cette comédie dramatique) nous laissent de forts doutes quant à la postérité de cette œuvre. Jean-Baptiste, J-B pour les intimes, est un garçon qui ne pense qu’au basket, et plus précisément à la finale du championnat de France juniors. Malheureusement pour lui, ses parents se font arrêter par la police suite à un contrôle d’alcoolémie. Prêt à tout pour jouer son match, il va alors embarquer son grand-père atteint d’Alzheimer dans un road-trip mouvementé afin de rejoindre la capitale à temps.
Si le duo Bensetti-Lhermitte fonctionne parfaitement, le scénario condamne le métrage à n’être qu’un vulgaire ersatz de la dramédie française actuelle, soit une comédie bourrée de bons sentiments où un humour balisé est censé compenser les énormités narratives. Avec de grosses ficelles, un rythme bancal et une caractérisation sommaire des personnages (le jeune ado révolté en permanence qui s’adoucit au fur et à mesure de son voyage initiatique), "La Finale" n’est jamais au niveau de son titre. Seule éclaircie dans ce vaudeville tristement terne : la prestation de Thierry Lhermitte. Après "La Nouvelle vie de Paul Sneijder", l’ancien du Splendid confirme sa propension à susciter une vive émotion avec son simple regard fatigué. De quoi espérer des lendemains cinématographiques meilleurs.
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