affiche film

© Gebeka Films

LA COURSE DU SIECLE

(Der kleine Rabe Socke : Das grosse Rennen)


un film d'animation de Ute von Münchow-Pohl et Sandor Jesse

avec : les voix originales de Jan Delay, Ulli Smandek, Mia Diekow...

Privé de conduite après être rentré dans le mur de la réserve avec son bolide, Petit corbeau, se voit contraint de ramasser des noix dans la forêt. Mais alors qu'on lui demande de les ranger dans la cabane, sa curiosité entraîne une catastrophe et toutes les provisions de la communauté se retrouvent dans la rivière. Malgré sa punition, Petit corbeau se met en tête de s'inscrire à une course pour gagner le grand prix : 100 pièces d'or de récompenses qui pourraient bien permettre de reconstituer le stock de nourriture...


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Photo film

Messages appuyés

Basé sur le livre éponyme de Nele Moost (texte) et Annet Rudolph (illustrations), "La Course du siècle" est la suite des aventures de Chaussette dans "Petit corbeau", sorti dans nos salles en 2013. Le trio formé par Chaussette (malicieux et frondeur), Eddie (son ami ourson particulièrement maladroit) et Margotte (la copine castor particulièrement douée en mécanique) ne manquera pas de séduire les plus petits. Ceux-ci s'amuseront, en effet, de toutes les catastrophes provoquées par l'ours, alors que leurs parents, osons le dire, verront les messages éducatifs s'illuminer en néons clignotants au-dessus des images.

Ode à une malice frôlant la roublardise (le jeu inventé par le corbeau pour que les autres ramassent les noix à sa place est assez amusant), critiques de la paresse, de la désobéissance et de l'égoïsme…, le scénario force sur bien des messages. Et on se doute vite que derrière la compétition affichée, c'est l'entraide qui sera mise à l'honneur. Du coup, entre dessin 2D des plus passe-partout, personnages sans grand relief et chansons entonnées en mode « surprise », ce ne sont pas les péripéties liées à la course qui passionneront les plus grands. D'autant que le récit joue un peu sur deux tableaux, entre la condamnation de l'égoïsme et l’éloge de l'individualisme, affirmé par la chanson de fin intitulée « Je suis comme je suis ». Ça laisse un rien perplexe !

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