© Buena vista international
A la recherche sa première voiture, une jeune fille, accompagné de son père, découvre la perle rare dans une casse.: une petite coccinelle, pleine de malice et de vie. Avec elle, elle va se frotter à des gabarits bien plus puissants dans des courses automobiles...
Voici le retour, une fois de plus cet été, d’une des stars des années soixante dix, la petite coccinelle. Et même si le film sent un peu le réchauffé, par son sujet, il n’en reste pas moins un agréable divertissement, grâce à quelques choix, qui sans être audacieux, apportent une fraîcheur à l’ensemble.
D’abord pas de mise au goût du jour du véhicule et donc pas de New Beetle à l’écran, mais la vrai, la seule coccinelle numéro 53. Bien sur les effets spéciaux ont été rehaussés, et si elle est toujours aussi malicieuse, la nouvelle star du goudron se permet de nouvelles excentricités face à des adversaires toujours aussi caricaturaux. Certes l’histoire de cette jeune fille qui s’en va défier des professionnels de la course automobile est sympathique, par l’opposition entre la frêle voiture et les autres monstres de puissances et de vanité, mais cela parait quand même un peu léger pour tenir tout le film.
Et c’est bien ce qui se passe, c'est-à-dire un essoufflement vers les deux tiers du long métrage, malgré le recours à des images de synthèse légèrement spectaculaires. Le spectacle est alors au rendez vous mais avec le minimum syndical. Les spectatrices en manque d’amour pourront alors se concentrer sur l’idylle du jeune couple (dont Lindsay Lohan, découverte dans Freaky Friday) ou sur la plastique du méchant de service, l’excellent Matt Dillon. La coccinelle revient est donc une sorte de « film de plage » pour les familles, qui arrachera quelques sourires aux petits et aux grands.
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