© Sony Pictures Releasing France
Quatre vagues d’attaques extra-terrestres, chacune plus mortelle que la précédente, ont décimé la presque totalité de la Terre. Terrifiée, se méfiant de tout, Cassie est en fuite et tente désespérément de sauver son jeune frère. Alors qu’elle se prépare à affronter la cinquième vague, aussi inévitable que fatale, elle va faire équipe avec un jeune homme qui pourrait bien représenter son dernier espoir – si toutefois elle peut lui faire confiance…
Après "Hunger Games", "Le Labyrinthe" ou encore "Divergente", "La 5ème Vague" est la nouvelle adaptation d’une saga dystopique littéraire pour ados. Là où "Hunger Games", clairement le meilleur jalon du genre, lorgnait vers tout un pan de la SF « sociale » tendance Métropolis, « La 5ème Vague" commence comme un film catastrophe, avec des séquences de dévastation plutôt réussies à l’appui.
C’est lorsque la jeune Cassie se retrouve esseulée sur les routes, après avoir perdu sa famille au prix de séquences navrantes de théâtralité, que le film s’effondre. Les clichés se succèdent, dans des scènes semblant tirées d’un épisode ennuyeux de "Walking Dead" (pléonasme ?). En bâtissant une variation un peu idiote de "Invasion Los Angeles" ou des "Profanateurs de Sépultures", J. Blakeson passe à côté de la seule question un peu intéressante du film : qu’est-ce qui définit notre humanité lorsque le monde s’effondre autour de nous ?
Un programme sans doute trop complexe pour de la science-fiction adolescente. Mais le genre et le public visé ne peuvent servir d’excuse, ne pardonnant en rien des scènes d’action péniblement réalisées, un casting masculin fade au possible et un manque total d’intensité dramatique. Seule Chloë Grace-Moretz tire son épingle du jeu. La maturité de sa prestation nous donne l’impression qu’elle incarne ce type de personnage depuis des années, alors qu’elle n’a que 18 ans.
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