©Warner Bros. France
Le père Merin (Stellan Skarsgard), hanté par des souvenirs de la deuxième guerre mondiale, sent sa foi l’abandonner, et décide de faire un pèlerinage en Afrique. Une fois au Caire, un homme le convainc de rejoindre des fouilles organisées par les anglais, en Afrique…
L’idée de donner une prequel à l’exorciste pouvait déjà paraître farfelue, elle n’en était pas moins dénuée d’intérêt quant à l’explication de l’origine des possessions survenues par la suite. Malheureusement, ici, rien de tout cela. Le chantier en Afrique est sensé avoir mis à jour une église datant des temps anciens, et recelant un mal secret, que les sages africains avaient cru bon d’enterrer, avant que ces crétins d’anglais ne le déterre. Les clichés religieux et ethniques vont donc bon train.
Et ce ne sont pas les quelques effets spéciaux, ou les rares insultes sataniques qui relèvent une sauce rapidement devenue rance. On se contente alors de s’ennuyer, face aux grimaces abominées de Stellan Skarsgard, et à son trauma supposé, comparant le démon aux nazis. Reste que le Dieu du cinéma n’était pas ici, aujourd’hui, avec le pauvre Renny Harlin (Au revoir à jamais), qui achève de couler définitivement sa carrière.
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais