© Gaumont Columbia Tristar Films
Jack Palmer (Christian Clavier) est un détective parisien, qui a la réputation de ne jamais lâcher ses affaires. Alors qu'un obscur notaire de province lui donne pour but de retrouver un certain Ange Léoni (Jean Réno), il accepte de se rendre en Corse, dans le village de celui-ci. Mais la loi du silence fait rage…
Jean Réno et Christian Clavier se retrouvent une nouvelle fois devant la caméra. Cette fois-ci, ce n'est plus Jean Marie Poiré qui est aux commandes, mais Alain Berbérian (La cité de la peur, Paparazzi), et du même coup le rythme s'assagit. D'autant que le lieu semble se prêter au calme et à la langueur. En Corse, il est impensable de rater une sieste, ou de rouler vite sur les routes de montagne. Et ce genre de petites habitudes, agaçantes pour les speedés de métropole, ou tout au moins du Nord, donnent du grain à moudre aux scénaristes, qui épingles les mœurs locales comme les indélicatesses de l'étranger.
Des tournées qui n'en finissent plus, car on ne peut partir pendant, aux indications sous le manteau du moyen pour rejoindre les toilettes, car ici on n'aime pas les questions, tout est sujet à gentille raillerie. Et les flics, guerre des polices oblige, ne sont pas en reste, frisant régulièrement le ridicule hiérarchique. Pour une fois, on a plaisir à retrouver un Christian Clavier assagit, qui en devient touchant et séducteur. Et Jean Réno force l'admiration, en n'appuyant point trop un accent fort à propos. Tous deux sont ici très à l'aise, dans cette comédie adaptée d'une bande dessinée de Pétillon, qui exagère à peine le trait, pour mieux faire sourire que rire aux éclats.
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