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Un beau matin, la fille de Sarah Polley se jette violemment sur son père, le mordant à la gorge. Devenu lui-même assoiffé de sang, il pourchasse alors sa femme, qui parvient à s'échapper en voiture. Découvrant l'ampleur de l'épidémie, elle se réfugie, avec quelques survivants, dans la centre commercial du coin, bientôt encerclé de morts vivants…
« Quand l'enfer sera plein, les morts marcheront sur la terre ». C'est par cette citation que se termine la dernière retransmission télévisuelle générée par l'homme. Un présage. Du prétendu fléau à l'épidémie, on ne saura rien de ce qui est la cause de la propagation de la chose qui fait de tout homme une bête assoiffée de sang. Et à aucun moment le scénario ne s'intéresse à la cause. Seule la survie compte et justifie les pires atrocités (exécutions sommaires, découpage à la tronçonneuses, tortures…).
Ce remake du Zombie de Roméro, adopte un rythme effréné, et est l'occasion d'une étude des instincts animal de chacun. Du sadisme aux pulsions suicidaires, tout y passe, générant l'effroi, surtout quand le carnage est issu de la volonté la plus pure ou légitime, comme le fait de vouloir protéger sa famille. Mais là où Roméro critiquait la consommation de masse, Snyder s'attaque à l'individualisme, au port d'arme, et même à la politique extérieur de son pays. Le résultat : une véritable marée de sang, dont certaines scènes sont à la limite du soutenable. Les amateurs de gore seront donc ravis.
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