© Sony Pictures Releasing France
Dans leur tribu, Zed est chasseur et Oh est ceuilleur. Tous deux ne sont pas trÚs doués. Un jour, Zed décide de mordre dans le fruit défendu. Il est alors obligé de quitter le village, suivi par Oh, dont il a accidentellement brûlé la maison, mais qui lui, serait bien resté...
Sous des dessous de comédie intelligente qui relirait les saintes écritures de maniÚre aussi sarcastique que critique, fustigeant le caractÚre désespérément humain de l'homme, « L'an 1 » n'est qu'une comédie scato pas franchement drÎle. Et ce malgré Harold Ramis aux commandes, auteur réputé pour ses comédies aux scénarios décalés (« Un jour sans fin », « Mafia blues »...).
Pourtant dotĂ©e de deux des acteurs comiques US les plus en vogue, cette comĂ©die sombre progressivement dans le pipi-caca (ah Zed qui sniffe et goutte une crotte, tout en dissertant dessus pendant 3 mn !). Jack Black (« Rock academy », « Soyez sympa rembobinez », « High fidelity », « King Kong ») y interprĂšte le dominant, pas trĂšs futĂ©, toujours prĂȘt Ă foncer sans rĂ©flĂ©chir. Il en fait clairement des tonnes, loin de toute finesse. Et c'est finalement Michael Cera (dĂ©couvert dans « Juno ») qui s'en tire un peu mieux, son personnage de suiveur mĂȘlant calme et rĂȘverie idiote.
Les situations se succÚdent, dans l'ordre historique chronologique, telle un ensemble de sketchs. Les acteurs connus, issus de la bande de Jude Apatow (à la production) font des apparitions clins d'oeil bien peu amusantes (Paul Rudd en Abel, tué par erreur par son frÚre Cain...). Et les scÚnes tirent en longueur, espérant arracher au spectateur un sourire, mais ne réussissant qu'à l'agacer encore plus. Décidément août ne nous gate pas beaucoup cette année.
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