affiche film

© Universal Pictures International France

KICK-ASS 2


un film de Jeff Wadlow

avec : Aaron Taylor-Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Chloë Grace Moretz, Jim Carrey, John Leguizamo, Lyndsy Fonseca, Clark Duke, Morris Chestnut

Après la mort de Big Daddy, Mindy, alias Hit Girl, a été placée chez un collègue de son père, espérant la faire rentrer dans le rang, et vivre sa vie d’adolescente modèle. De son côté, Dave, alias Kick-Ass, qui avait rangé au placard son costume de sauveur, retrouve le goût de la justice et rejoint une équipe de super héros. Et ils auront à se battre contre un ennemi vicieux et revanchard : Motherfucker…


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Photo film

L’union fait la force

Impossible de passer l’été sans films de super-héros. Et l’année 2013 aura été gâtée en capes et pouvoirs super naturels : "Man of Steel", "Wolverine : le combat de l’immortel" ou encore "Iron Man 3"… Mais le plus attendu était certainement la comédie jubilatoire de faux super-héros : "Kick-Ass 2". Pourquoi ? Parce que le premier épisode a fait hurler de rire ou d’horreur le public, humeur fortement dépendante de son affection pour le second degré et la violence dont fait preuve le personnage de Hit Girl, une petite fille blonde et frêle entraînée comme un soldat du Djihad par son père.

Bref, on prend les mêmes – exactement les mêmes – et on recommence : une Hit Girl trop balaise en combat et maniement des armes, un Kick-Ass boutonneux un peu palot qui ne sait toujours pas se battre, et un méchant petit garçon qui veut sa revanche. On secoue bien, on ajoute quelques scènes de violence gratuites, une romance avec une rouquine déguisée en Tank Girl, quelques blagues scato, des muscles bien saillants : et vous obtenez ce nouveau "Kick-Ass".

Alors bien sûr, on passe un bon moment, même si le scénario tient sur un paquet de cigarettes. La démultiplication des super-héros laisse moins de place à notre héros frisottant, les méchants sont toujours aussi ridicules et caricaturaux (Motherfucker est quand même déguisé en Edward aux mains d’argent qui aurait viré SM), la performance de Jim Carrey passe tout à fait inaperçue, et comme on pouvait s’y attendre la vraie héroïne c’est Chloé Moretz. Alors, on peut se demander : est-ce le retour du girl power, l’influence du néo-féminisme ambiant, ou simplement un bon coup pour donner du relief à cet antihéros qui a peu à peu perdu de sa saveur… En tout cas, on prédit un bel avenir à la jeune américaine notamment pour son avenir publicitaire : compte tenu des gros plans faits sur son visage parfaitement lisse et ses lèvres ourlées, elle pourrait autant faire la pub pour Neutrogena que pour Dermophil indien. On lui conseille surtout de ne pas trop enquiller les films d’action à gros budget, au risque de sacrifier son âme et sa crédibilité sur l’autel du Dieu Hollywood.

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