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Une jeune fille japonaise rêve d'avoir vécu à la fin du XVIIIème siècle en France, et s'habille en tenues "rococo". Un peu décalée, elle s'exile à la campagne, où elle va se lier d'amitié avec une motarde délinquante...
"Kamikaze girls" s'inspire à la fois des manga pour filles, et des jeunes japonaises qui elles mêmes s'habillent avec de fringantes robes aux franges à dentelles. Épinglant à la fois la superficialité liée à la société de consommation et la glorification de la vulgarité et de la violence, le film peut se regarder à plusieurs niveaux, du simple fun visuel, à l'imprégnation culturelle. Et la mise en scène joue sur les deux tableaux, provoquant rires amusés quand les personnages font l'éloge des centre commerciaux en rejouant des publicités basiques pour vêtements, ou plaisirs de l'action, avec les scènes live façon BD ou les parties en dessin animé.
Et même les pires éléments, comme le père looser invétéré, dont les pets (sortes de nuages verdâtres dessinés à la main) symbolisent la santé vigoureuse, finissent par amuser à force de répétition. "Kamikaze girls" utilise ainsi les mêmes outils que les éléments d'influence qui composent son monde: montage façon émission de télé réalité ou clip vidéo, vêtements insensés symptômes d'une société de consommation où l'image l'emporte sur le reste... Peut être pas un grand film, mais une oeuvre barrée, dans l'air du temps... du côté de l'Asie tout au moins.
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