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Une jeune conservatrice d’un musée d’art contemporain fait la rencontre de son futur mari lors d’une vente aux enchères. Quelques semaines plus tard, le couple profite d’une visite chez l’artiste local en vogue, pour rencontrer les beaux parents…
Junebug commence dans la joie, avec la rencontre de deux êtres, amenés à former un couple charmant. Puis le film bascule dans l’étrange avec la découverte de la famille côté marié, et notamment celle de la belle sœur simplette, mais généreuse, qui s’avère blonde bien plus qu’ inside. Mais Junebug est bien loin d’un film comme Week end en famille (de Jodie Foster), car cette rencontre n’est pas l’occasion de régler des comptes, mais plutôt de s’apprivoiser. Bien sûr, les singularités des membres de la famille créent la suspicion, et une légère inquiétude, mais le film se concentre surtout sur les limites et les besoins d’écoute mutuelle dans le couple.
Quelques évènements à l’amertume percutante vont venir éprouver sa solidité, tout comme la rencontre avec le fameux artiste, au discours déjà douteux, et au fond raciste, posera la question de l’acceptation de l’indécence, pour des motifs de courtisanerie intéressée. Habilement, Junebug ne dévoile rien des rancœurs qui animent cette famille, les secrets importants finalement peu, au profit de l’ouverture dans les comportements. Et l’on se réjouit de voir évoluer ce couple complice, sans failles et plein de bonne volonté, que forment les impeccables Alesandro Nivola (Jurassic Park 3, Peines d’amour perdu) et Embeth Davidtz.
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