© 20th Century Fox France
David est un jeune homme timide et maladroit qui se découvre un jour le pouvoir de se téléporter là où bon lui semble, à condition d'avoir déjà vu le lieu d'arrivée. Commence alors pour lui une vie sans aucune privation financière et sans notion de distance. Mais un jour, de mystérieux hommes le prennent en chasse et il découvre que d'autres que lui ont le même pouvoir, mais qu'ils sont tous en danger...
Le nouveau film du réalisateur de « La mémoire dans la peau », démarre comme un film de super-héros pour aboutir en un vaste catalogue touristique ! Avec une utilisation de pouvoirs vraiment réaliste, laissant presque rêveur la plupart d'entre nous, le réalisateur oublie, passé la première demi-heure, de construire réellement son film. Car si les possibilités sont infinis, le personnage principal, n'en profite que pour se faire plaisir (en voilà un super-héros humain !) en dévalisant banques et autres bijouteries, afin de satisfaire ses propres besoins !
Pas de veuve et d'orphelin, pas de grand dessein, ni de vision , juste l'envie de vivre grâce à ce don ! Mais voilà, il faut toujours des casses pieds qui viennent interrompre le catalogue touristique de David, avec l'apparition du « vilain » Samuel Jackson, coiffé à l'oxygène ( c'est si dur que ça d'arrêter Star Wars ? ). Celui-ci dirige une bande d'illuminés qui veulent tuer les Jumpers, car en plus, ils sont plusieurs ! Au fond, il ne peut en rester qu'un ? Non... là je me trompe en confondant avec notre Christophe Lambert national !
Malgré la virtuosité des mouvements de caméras, illustrant à merveille les téléportations (variations de focales, travellings: tout y passe!), le film se met à tourner en rond passé la moitié du récit ! La faute à un scénario qui, soit en garde sous le coude pour une suite, soit manque d'idée, soit les deux à la fois ! Car à la vision de ce film, on ressent comme la drôle d'impression d'assister à l'épisode pilote d'une très riche série tv, comme si le réalisateur posait les bases et les enjeux sans donner la moindre solution. Une affaire à suivre, le procédé pouvant tout de même paraître irritant, car le spectateur est attiré sur le concept et découvre l'absence de fond. Dommage, car l'idée était bonne et aurait pu donner un film plein de rebondissements, d'action et d'autres fantaisies.
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